LES EBENISTES DU XIX Siécle
édition Ledoux -Lebard
Pour faire partie d'une communauté et avoir un atelier, il fallait obtenir la maîtrise et pour cela faire d'abord un long apprentissage, puis travailler plusieurs années chez un maître comme compagnon, et enfin réaliser un "chef d'oeuvre", pour payer les droits d'admission. Le nombre de maître était limité.
La communauté des menuisiers ébénistes avait droit de regard et de saisie chez les ouvriers libres, ce qui donna lieu à d'incessantes querelles, mais eut l'énorme avantage d'amener les membres de la communeauté à employer des "marques de maîtrise" afin de différencier leurs oeuvres.
Les marques des ébénistes sont généralement frappées avec un poinçon ; plus tard on voit se multiplier les étiquettes imprimées. On voit apparaitre ensuite les marques au pochoir, et par la suite des plaques en métal gravé qui portent la marque et l'adresse de l'ébéniste. Mais il ne faut pas confondre estampille et provenance, l'estampille étant la marque de fabrication par l'énéniste, la provenance étant le nom du propriétaire et son histoire...
Dictionnaire des principales estampilles et provenances que j'ai rencontré.
A-B-C-D-E-F-G-H-I-J-K-L-M-N-O-P-Q-R-S-T-U-V-W-X-Y-Z
ALGIER à PARIS
<<<< ALGIER.à François 1er / 335, RUE St. HONORÉ / Paris. //
Papeterie. / Nouveautés. // Cartes de Visites gravées et litograp.és / Articles pour mariages & Baptêmes / Articles d’aquarelle et de dessin. / Cachets timbre sec et armoiries // Encadrement. de Tableaux et Dessins Cadres dorés et de fantaisie &a . / Lavis. Boîtes de Couleurs, Dessins, Pastels et Mathématqs. / Fantaisie. Porcelaines Bronzes. Cristaux, Écrans, Paniers à ouvrage. / Ébénistie. Boites de baptême à gants, Mouchoirs..." facture (BHVP) Facture connu du 12 aout 1845.
Ses activités sont : articles de dessin, articles de peinture, encadreur, marchand de cadres, fournitures de bureau, gravure d'armoiries, imprimeur-graveur, marchand d'étrennes, marchand de bronzes d'art, marchand de couleurs fines, marchand de nouveautés, papetier
Le titre de propriété est repris par : Biberon (B.) et ensuite par Biberon (B.) et Fils >>>>
Aujourd'hui ,c’est toujours une papeterie :
ANNEE à PARIS
<<<< Année Théodore présenta des nécessaires à l’Exposition des produits de l’industrie française de 1844 pour lesquels il obtint une médaille de bronze ; la variété et les formes agréables de ces objets prouvaient qu’il soutenait la bonne réputation de sa maison. Il reprit en 1856 la maison Chabert, 22 Rue Chapon ; il exerça quelques année et céda en 1863 à Coignard.>>>>
AUDOT
H.
<<<<< AUDOT H., successeur de Vervelle, cité à VERVELLE et AUDOT à partir de 1855. En 1866, la raison sociale devint : H. Audot, Dallongeville, successeur ancienne maison Vervelle, fondée en 1804 ; l'adresse demeurait la même : 1, rue de Montmorency, près des Panoramas, ainsi que les spécialités de trousses de voyage, de toilette et d'ébénisterie de goût et de fantaisie. >>>>>>>
AUDIGE
<<<<< à exercé 44 rue Notre Dames puis 40 place de la Bourse à Paris
Ancienne maison Monbro. Audigé a succédé à Monbro, en effet les Monbro ont fondé une dynastie artistique. Audigé est digne de son prédécesseur. Non-seulement il fait le meuble moderne, le meuble de fantaisie, en palissandre, bois de rose, bois de violette et bois de thuya, en marqueterie de bois, en bois de poirier, en ébène découpé comme de la dentelle; mais c'est l'un des plus savants ébénistes-pour perpétuer et immortaliser le meuble Boulle et pour découvrir les objets d'art les plus précieux et les plus uniques.
Au XIXéme, le magasin "Audigé" est encore un musée que les riches étrangers et les vrais artistes aiment à visiter. Il y a des objets d'art bien curieux et bien authentiques, qui remontent aux premières époques de l'art. Audigé connaît donc tous les genres, tous les styles, tous les meubles, toutes les féeries de l'ébénisterie, du décor et de l'ornement. Le meuble Boulle est sa plus grande spécialité . >>>>>
ASPREY LONDON
<<<<<Asprey a été établi en Angleterre à Mitcham , Surrey en 1781. Fondé comme une entreprise d'impression de soie par William Asprey, il est rapidement devenu un emporium de luxe. En 1841, le fils aîné de William Asprey, Charles, s'associa à un papetier situé sur Bond Street à Londres. De son emplacement au centre de Londres, Asprey annonçait «des articles de conception exclusive et de grande qualité, que ce soit pour la parure personnelle ou l'accompagnement personnel et pour doter de richesse et de beauté les gens de raffinement et de discernement».
Une spécialité précoce était l'habillage des cas. Asprey a conçu des étuis et des modèles traditionnels, principalement en cuir, adaptés au nouveau style de voyage inauguré par les chemins de fer. Les principaux concurrents à l'époque étaient HJ Cave & Sons, JC Vickery.
Asprey a été reconnu pour son expertise quand il a remporté une médaille d'or pour ses cas d'habillage à l' exposition internationale de 1862 .
Année où est accordé par la Reine Victoria le premier mandat royal, renouvelé par Edouard VII en 1889.>>>>
BACCARAT
<<La cristallerie de Baccarat fut fondée en 1816 par le financier et industriel Aimé-Gabriel d'Artigues (1773-1848) sur le site de l'ancienne verrerie Sainte-Anne.
En 1764, le roi Louis XV avait donné l'autorisation à l'évêque de Metz, Louis-Joseph de Montmorency-Laval, de créer une verrerie sur ses terres de Baccarat. >>
BALLOT
Frappée par le sceau Des les frères Édouard et Ernest Ballot.
<<< l'usine parisienne construisait des moteurs de bateaux, d'où l'ancre de marine présente sur le sigle de la société.
A partir de 1910, elle étendra son champ d'activité en produisant des moteurs pour le secteur automobile, les camions, les motocyclettes, l'aviation, les engins agricoles, les groupes électrogènes, le domaine industriel, etc..
La firme Ballot disparaitra en 1938 avec son rachat par le groupe Hispano-Suiza. >>>
A . BASSY A PAU
Auguste Bassy
<<< Il est né à Pau le 5 octobre 1816 ; son père était relieur. C'est un ancien élève des Arts et Métiers d'Angers qui est d'abord papetier-relieur, comme son père, puis libraire breveté le 5 mai 1843. Son talent de dessinateur lui a valu plusieurs récompenses lors d'expositions à Toulouse et Bordeaux. Il fut propriétaire de l'Hôtel de Bayard situé 2 place Royal à Pau en 1846. Construit en 1640, il est remanié au début du XVIII siécle par Antoine de Bayard.
Bassy mis fin à son activité professionnelle en 1876. >>>
BEFORT PERE
<<<< Béfort Jean-Baptiste(1783-1840) ébéniste marqueteur d'origine belge; il vint s'établir à Paris, 2, rue de la Madeleine, faubourg St Honoré en 1817. Il eut 2 enfants. il obtient quelques commandes officielles pour l'appartement du Duc d'Orlénas, au Pavillon de Marsan et répara également deux gaines de Boulle.>>>>
article pages 47 à 49
BEFORT fils AINE
<<<< Befort Bernard né le 18 juin 1810, il était ébéniste-marqueteur et antiquaire spécialiste de meubles de Boulle. Il eu plusieurs adresses parisiennes connues de 1836 a 1856. A l'explosition de 1844, son travail est bien traité et mérite à tous les égards la médaille de Bronze que le jury lui décerna. >>>>
article pages 47 à 49
BEFORT JEUNE
<<<< Béfort Jeune, Mathieu né à paris le 15 février 1813, autre fils de Jean Bapiste . Il était également ébéniste-marqueteur spécialisé comme son pére dans la fabrication des meubles Boulle et de bois de rose avec mosaîque et bronzes. Ce sont principalement ses oeuvres qui réapparaissent maintenant. Il y a plusieurs collections particuliéres : G. Galvet, Lèvéque, Lécoules>>>>
article pages 47 à 49
BELLANGE
<<<< La famille Bellangé est une famille d'ébéniste qui tient une grande place dans l'art du mobiler du XIX eme siécle. Composée de 2 frères : Pierre -Antoine et Louis-François qui dévbutent leurs carriére avant la révolution et meurent tous 2 en 1827 ; puis de leurs fils respectifs prénommés tous les 2 Alexandre-louis, d'où une certaine confusion gênante pour tous le 2. Finalement l'un ne signera plus que Louis et l'autre Alexandre sur les actes. Nous nous intéresserons à Alexandre-Louis (né en 1799 / 1863), aprés la mort de son pére en 1827, il donne une nouvelle impulsion à son entreprise et s'incrit comme " menuisier fabricant de meubles ancienset modernes , magasin de curiosité". ce qui correspond mieux à sa fabrication de meubles avec plaques de porcelaines, de laque, de pierres dures et dans le genre Boulle. artisan réputé, ébéniste breveté du Duc d'Orléans qui lui achète des meubles dans le genre de Boulle. Il participe brillamment aux expositions universelles de 1839 et 1844 ou le Roi lui achète une table Boulle et où il obtient la médaille d'or, à l'esposition de Londres en 1851, une médaille de seconde classe pour ses meubles de Boulle. >>>>
BELLENOT
<<<Eugène Bellenot (1830-1892), et Marie Virginie Gizolmes (1837-1894), riche héritière d'une famille parisienne de quincaillers, sont des commerçants de biens de luxe, meubles, pendules, objets en bronze.
Ils ont acheté un certain nombre de terrains et bâtit des pavillons à Colombes.
Bellenot sait pour ainsi dire assimilé l'esprit des modèles anciens à ses créations. Sa devise est la "recherche du beau".
Le beau, un noble but en vérité ! C'est en marchant dans cette voie depuis 1856, date de la fondation de sa maison , que M Eugéne Bellenot à vu ses efforts couronnés d'un plein succés. >>>>
BERTAUX - Mme Léon BERTAUX
<<<<<Hélène Bertaux, plus connue sous le nom de Madame Léon Bertaux, à Paris en 1825 et morte à Saint-Michel-de-Chavaignes en 1909, était une sculptrice française et une militante pour les femmes artistes.
En 1864, son travail est enfin reconnu par ses pairs masculins puisqu'elle reçoit commande d'un grand bas-relief — La Navigation —, pour le fronton de la nouvelle façade du palais des Tuileries, qui sera suivi en 1878 d'un second bas-relief — La Législation — pour le fronton du palais du Louvre sur la cour du Carrousel à Paris.
En 1864, le modèle en plâtre de son Jeune Gaulois prisonnier, et sa version en marbre de 1867, lui valent deux médailles.
En 1873, elle rencontre un réel succès avec sa Jeune fille au bain et est dès lors déclarée hors concours au Salon annuel.
Elle connaît une véritable reconnaissance officielle lors de l'Exposition universelle de 1889 à Paris, où elle reçoit une médaille d'or de première classe pour le plâtre de sa Psyché sous l'empire du mystère. >>>>>>
BERTHET ET PERET
Berthet et Péret - 19, rue Montmorency – Paris
<<<< Péret excerca au 19, rue Montmorency à Paris de 1856 à 1864. Sous la raison sociale Berthet et Péret, il obtient à l'exposition des produits de l'industrie française de 1844 une médaille de bronze et une médaille d'argent à l'exposition nationale de 1849.>>>>
MAISON BOISSIER
BRIGGS
<<< Thomas Briggs, 27 Piccadilly, London.
Briggs est enregistré comme ébéniste, fabricant d'accessoire de bureau, ... de 1819 à 1835. On pense que Thomas Briggs a commencé ses activités en 1819 mais 1823, il est répertorié comme fabricant de livres de poche au 27 Air St. Piccadilly. En 1828, il se retrouve responsable de la fabrication de nécessaire de bureau à 27 Piccadilly dans les annuaires professionnels. Briggs continue d’être répertorié à cette adresse jusqu’en 1880, date à laquelle il y a un autre occupant. Les autres adresses associées à Briggs sont le 20 Newington Causeway et le 40 Caledonian Road, qui peuvent avoir été des usines ou des magasins secondaires. >>>Dictionary of English Furniture Makers 1660-1840.
A. CARRIER
<<<Albert-Ernest Carrier de Belleuse dit Carrier-Belleuse, né à Anizy-le-Château le 12 juin 1824 et mort à Sèvres le 3 juin 1887, est un sculpteur français.
Il fut l'un des artistes les plus prolifiques du siècle et connut les plus grands succès sous le Second Empire,
bénéficiant du soutien personnel de Napoléon III1.
Son œuvre a été grandement influencée par le style de la Renaissance italienne et par celui du xviiie siècle, qu’il contribua à remettre au goût du jour.
Carrier-Belleuse a fortement contribué à l’amélioration des arts décoratifs et industriels.
De son atelier n°15 rue de la Tour d'Auvergne à Paris dans lequel ont travaillé un grand nombre d’artistes parmi lesquels figure Auguste Rodin, est sortie une quantité prodigieuse de statuettes décoratives.
Carrier-Belleuse fut, vers la fin de sa vie, directeur des travaux d’art de la Manufacture de Sèvres.
Son passage fut marqué par le renouvellement des collections et la modernisation du style.
En 1873, Carrier-Belleuse participe au chantier de l’opéra de Paris dirigé par son ami Charles Garnier.
Il réalise les deux torchères monumentales qui flanquent le grand escalier, dans le hall principal et les cariatides de la cheminée du grand foyer.
Ses fils Louis Robert et Pierre Carrier-Belleuse se sont également illustrés dans le domaine des arts.>>>
CHARON FRERES
""" Charon Fréres Fournisseurs de Sa Majesté L'Empereur, 9 rue de la Barque à Paris.
fabricants débénisterie d'art, fournisseurs brevetés de Napoléon III ; l'association des deux fréres dura de 1855 à 1860, ensuite chacun eu son entreprise propre. établi 9 rue de la Barque, ils exécutaient des meubles, des nécessaires et des meubles de fantaisie. En 1855 à l'Exposition Universelle, ils présentèrent un bureau ministre, un bureau de dame en bois de rose, un prie dieu et une corbeille de mariage d'ébène et de bois de rose.
Un de ces meubles est exposés au Musée des arts décoratifs, au Musée Jacquemart-André, en collection particuliére comme celle de L'impératrice Eugénie. """"
extrait p 122-123
CLARKE & TIMMINS BIRMINGHAM
""" Clarke et Timmins, cette entreprise est spécialisée dans la fonte du laiton et du bronze, elle avait des usines à Birmingham, le centre renommé de fabrication de laiton, ainsi que de locaux à Londres. Ces fondeurs ont produit une large gamme de produits d'ornementation pour le mobilier. On retrouve cette entreprise sur les registres des manufactures de bronze de Birmingham et dans le Métropolitain Magazine de 1837. Ils participèrent à l'Exposition Universelle de 1886. """"
CONRAD FELSING BERLIN
HORLOGER DU ROI DE PRUSSE ET CHEVALIER DE LA PRUSSE
HORLOGER A LA COUR DE BERLIN
La famille a donné le nom de conrad felsing à l’entreprise sise « the fashionable avenue in Berlin» >>>>
CORNU
<<<< Cornu Ainé Louis, fabricant de meubles en marqueterie, établie 16, rue Cerisaie jusqu'en mars 1847 ou il fit faillite. En 1856, il remonta son atelier 77, rue Amelot. Lui succède, Cornu Jeune, fabricant de meubles de Boulle, Bois de Rose, marqueterie ancienne et bronze d'art. Il obtint la Médaille de première classe en 1860 à l'exposition de Besançon et à celle de Nantes en 1861. Il s'associe avec Cassaignolle et exerça 3 place des Vosges de 1866 à 1872. <<<<
extrait page 132
CREMER MARQUETEUR
<<<< CREMER Joseph né le 15 mars 1811. Artiste en masaîque et marqueterie, il composait lui même ses dessins, il était membre de l'académie de l'Insdustrie. Cité en 1855, comme le plus habile de nos marqueteurs, il exerca de 1839 à 1878. Il participa à de plusieurs explositions universelles et reçut des médailles (en 1839 médaille de bronze, en 1844 médaille de bronze, en 1849 médaille d'argent, en 1852 à Londres une médaille de seconde classe, en 1855 la médaille d'honneur,...) >>>>
article pages 135 à 138
D.D.
<<< DAUBET ET DUMAREST, ébénistes à Lyon, 2 rue d'Algérie, présentérent à l'exposition universelle de 1855 un important bureau dont le haut formait médaillier qui fut acquis par l'Impératrice pour la somme de 26000 F. Seul Dumarest continua à excercé aprés 1860.>>> article page 151
A .D. : Auguste Delafontaine( 1813- 1892)
C’est avec son fils Auguste-Maximilien Delafontaine (1813-1892) que cette Maison, qu’il dirigera de 1840 à 1883, connaîtra sa période la plus féconde avec la création, par exemple, des portes et des candélabres « à l’antique » du Panthéon, mais également avec sa brillante activité de fondeur-éditeur d’Art de sculpteurs tels Barye, Pradier, Duret, Geoffroy-Dechaume, Schoenewerk…
Poursuivant ses activités, son fils Henri-Maximilien lui succédera en 1884 avant de se retirer des affaires en 1905
Maison DELAFONTAINE (Dernier tiers du XVIIIe siècle -1905). Fondée dans le dernier tiers du XVIIIe siècle par Jean-Baptiste Delafontaine (1750-1820) cette remarquable Manufacture de Bronze sera ensuite dirigée de 1818 à 1840 par Pierre-Maximilien Delafontaine (1777-1860). Parmi les nombreuses réalisations de cette époque nous retiendrons sa collaboration avec le célèbre ébéniste Jacob-Desmalter. Les bronzes de la Chapelle expiatoire ou les décorations en bronze du Palais du Louvre pour le Roi Charles X . Il fut également chargé de travaux d'ornementation dans les palais royaux. Certaines entrées de serrures du Palais du Louvre sont de sa confection.
EXTRAIT DE WIKIPEDIA
DEVAULX
François Théodore Devaulx (1808-1870), né le 15 septembre 1808 à Paris, est un sculpteur français.
<<<En 1823, Devaulx est l'élève de Jules Ramey (1796 - 1852) à l'École des beaux-arts de Paris. Il obtient le 2e prix de Rome en 1833. Il participe au Salon des artistes français, dont il est sociétaire, de 1845 à 1870. Il y obtient une médaille de 2e classe en 1849. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise. Le bronze du buste (1855) qu'il fit du peintre Jean-Adolphe Beaucé est visible sur la tombe de ce dernier. Il a exécuté en 1856 "amphitrite" qui se trouve sur la facade nord de la Cour Carrée du Palais du Louvre à Paris. >>> wikipédia
DIEHL
19 r. Michel Le Comte - PARIS
<<<< DIEHL, charles guillaume. D'abord menuisier à Steinbach, grand duché de Hesse. né le 20 juillet 1811. Installé à Paris en 1840. Ses ateliers furent 3 rue de Thorigny, puis 170 rue St Martin, puis enfin rue Michel le Comte, successivement au 16, 21 et 19 entre 1853 et 1885. Il employait 600 ouvriers en 1870. L'adresse du 19 était la plus belle, celle ou il obtint le succès international qu'il méritait. Médaille de bronze en 1855, médaille d'honneur en 1869, classé hors concours en 1878 ! son chef ébéniste, Kowallewski, était le meilleur ébéniste du moment. Spécialisé dans les meubles de luxe destinés aux plus riches, il avait un talent particulier dans le dessin des marqueteries, créant ainsi un style imité par beaucoup, mais avec moins de finesse. Naturalisé français en 1872, il mourut en 1885. Le plus surprenant de tous, avec des marqueteries d'une complexité hallucinante. >>>>
article pages 165 à 167
E H B
Article sur "Descente aux enchéres" par Vincent Noce :
<<<< Edouard Holmes Baldock (1777/1845) était un des plus importants marchands de meubles anglais au XIXème siècle, il était installé à Londres à Hanway Street.
On a longtemps pensé que "EHB" signifiait " Ecurie de l'Hotel Bourbon ", jusqu'à ce qu'un conservateur anglais Geoffrey de Bellaigue comprenne qu'il s'agissait de Edouard Holmes Baldock, important marchand du XIXème qui avait coutume d'embellir le mobilier français qu'il revendait ensuite à l'aristocratie britannique. >>>>
FORTNER FRANZ XAVER
Munich 1840-1850
<<<Franz Xaver Fortner (1798-1877) était l'un des ébénistes les plus célèbres de son temps dans le sud de l'Allemagne.
En 1826, il fonde sa société à Munich et travaille principalement pour la noblesse. En 1842, il emploie 30 compagnons.
Ses spécialités sont les meubles aux riches incrustations. Certains meubles de Franz Xaver Fortner se trouvent au Musée de la ville de Munich ainsi qu'au Musée National Bavarois de Munich.>>>
A. GIROUX à PARIS
<<<< GIROUX, Alphonse. Célèbre magasin de tabletterie et d'ébénisterie situé au 7, rue du coq Saint-honoré, à Paris. L'activité de ce magasin crée par François-Simon-Alphonse GIROUX rayonna du consulat à la fin du second empire, avec le père puis le fils. L'atelier d'ébénisterie commença en 1799, le père mourut en 1849 et laissa ses deux fils diriger les ateliers et le magasin. Leur spécialité était la fabricant de petit mobilier très haut de gamme pour la bourgeoisie et la noblesse. C'est dans sa boutique que Charles X et Louis XVIII choisirent les étrennes des jeunes princes : la princesse Louise et le duc de Bordeaux. Alphonse GIROUX remporta de nombreux prix nationaux et internationaux, dont une médaille d'argent à l'exposition de 1834, et devint dans la seconde moitié du XIX ème siècle, une vraie référence pour les boites, coffrets divers et variés et petits meubles d'agrément ou d'écriture. >>>>
GONDARD
Dépôt chez Mr Socard
Place de l'Herberie à Lyon
<<<<<<<<<<<<<<<<<On retrouve un article sur un journal de Lyon "Le Censeur" daté du 2 mars 1841. Il s'agit d'un parfumeur, fabriquant de savon de toilette et de L'amandine qui est toujours la pâte par excellence pour blanchir la peau, l'adoucir et la préserver du hâle et des gerçures. — Dépôt chez M. Gondard-Socard aîné, place de l'Herberie.>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
GOUACHE
17 rue Madeleine à paris
<<< la maison Gouache est référencée en 1859 à L'almanach du Commerce et de l'Industrie.
Il s'agit d'un confiseur-chocolatier, on retrouve par ailleurs diverses étiquettes de cette maison....>>>
GRADE
Rue de la Paix - PARIS
<<<< Gradé Louis, tenait fabrique et magasins d'objets d'art et de fantaisie et exécutait des meubles dans le genre de BOULLE et en bois de rose, garnis de porcelaine. Etabli 9, rue Castex en 1852, et 23, rue de la Paix en 1856. En 1860, il figurait aux deux adresses, l'une étant probablement l'atelier et l'autre le magasin. Il obtient à l'exposition universelle de Londres de 1852 une mention honorable pour une table incrustée. A partir de 1866, la raison sociale devint Louis GRADE et PELCOT, mais conserva les mêmes adresses .... >>>>
Article page 235 et 236
GROHE
<<<< Grohé Guillaume (1808/1885), vint s'installer à Paris avec son frère Jean-Michel. En 1847, la maison prit la raison sociale Grohé Frères. Sa réussite fut considérable et due à son talent seul. Il fût l'un des principaux ébénistes de son époque. Fournisseur du roi Louis-Philippe, des princes et princesses, de l'empereur Napoléon III et de l'Impératrice Eugénie, et après 1862, de la reine d'Angleterre. le duc d'Aumale lui confiat l'ameublement de Chantilly, Mme Pelouze celui du château de Chenonceau. C'est un célèbre industriel qui fut aussi l'un des grands artiste de son temps, un digne continuateur de Boulle,.....>>>>
GROS
Jean-Louis-Benjamin
<<<<<< GROS Jean-Louis-Benjamin, ébéniste marqueteur, se maria avec Victoire Frémy en 1839. Etabli 27, rue des Blancs-Manteaux jusqu'en 1850, puis 43, rue des Tournelles de 1850 à 1863 ; il fut nommé expert lors de la succession de son confrère Winckelsen en 1871, mais il était alors retiré des affaires. Il obtint une mention honorable en 1849 et à l'Exposition universelle de 1855 ; son envoi comportait des meubles dans le genre de Boulle, ornés de bronzes, des meubles de marqueterie de bois de rose et des meubles imitant les mosaïques florentines.
GROS
B. Aristide-Henri
<<<<<< GROS B. Aristide-Henry, fils et successeur de Jean-Louis-Benjamin ; d'après l'article d'A. Luchet dans Le Monde illustré de 1863, au moment où il reprend l'atelier paternel, M. Gros fait de son art une religion..., personne mieux que lui ne sait ressusciter ces merveilles de marqueteries et de ciselures... Ses meubles sont tellement bien copiés que les marchands vendent du Gros pour du Boulle. Néanmoins, il termine son article en disant qu'il a encore vu mieux dans l'atelier paternel. Il transféra en 1866 son atelier 23, rue Beautreillis. A l'Exposition de l'union centrale des Beaux-Arts de 1865, il fut remarqué pour quelques pièces de haute ébénisterie marquetée, incrustée et ornée, prises au hasard dans ses magasins, et qui, si elles n'ajoutent rien à la réputation que cet excellent fabricant s'est acquise, sont aussi très loin de la diminuer. >>>>>>
GUYOT
<<<<<< GUYOT, d'abord GUYOT et RAMOUDENC, ébénistes brevetés S.G.D.G. pour des tables à coulisses modernes pouvant fonctionner facilement à toutes les températures, même dans l'eau, établis avec Ramoudenc au 97, Faubourg Saint-Antoine de 1846 à 1850, à l'enseigne A l'Ours. Ensuite, Guyot seul conserva l'entreprise au 95, Faubourg St Antoine, puis s'installa au 5, rue St Bernard en 1860. Il participa, déjà seul en nom, à l'Exposition Nationale de 1849, où il présenta des tables à coulisses >>>>>>
HPR
MAISON HENRI PICARD ET RAINGO FRERES
<<<< Les bronzes sont estampillés du célèbre fondeur et doreur parisien Henri Picard, qui fournissait les "petits appartements du Louvre" pour l'Empereur Napoléon III et était reconnu pour la grande qualité de sa production de pièces de table et de garnitures de cheminée. La pendule porte également l'estampille de la Maison Raingo Frères à Paris. Raingo débute son apprentissage d'horloger à Paris vers 1790. L'entreprise Raingo Frères est fondée en 1813 et travaille pour le Duc de Chartres en 1823. En 1841, à l’activité d’horlogerie s'ajoutent les bronzes d'art et d'ameublement. Etablie au 102 rue Vieille-du-Temple en 1860, cette maison, fournisseur de l'Empereur et de l'Impératrice, possède un important magasin d'exposition de bronzes; La Maison Raingo Frères, fondée en 1813, se trouvait en 1830 au 8 rue de Touraine à Paris. Reconnu premièrement pour les horloges, les quatre frères Raingo ont ajouté les garnitures en bronzes dans leurs catalogues en 1841. En 1860, cette «Maison», à fourni des bronzes pour Napoléon III et son épouse Eugénie impératrice. Picard, fondateur et doreur, il a travaillé à Paris de 1831 à 1884, notamment pour l'empereur Napoléon III. Il est répertorié comme bronzier et doreur aux Archives nationales en raison de sa participation à la jointure de la Tuilerie et le Louvre de 1853 à 1865. Le "Musée du Louvre" a une paire de candélabres à douze lumières en bronze doré par Picard. Henri Picard, société Frères a été fondée à La Chaux-de-Fonds en Suisse en 1857 et est toujours en activité aujourd'hui.>>>>
+ JACOB
GEORGE JACOB
<<<< George Jacob spécialisa sa maison dans la fabrication des bois de siége et de lits ; il surpassa dans ce genre tous ses contemporains. Il composa des meubles harmonieux et fournit , comme son pére et son grand-père, de nombreux meubles pour les châteaux royaux, continuant d'être considéré comme un des fabricants des plus anciens et considérables de Paris. Ses ateliers étaient situés rue de Bondy de 1830 à 1836 et ensuite 23 rue des vinaigriers. >>>
JAPY FRERES
mouvement signé Japy Frères médailles d'or
1825, 1827, 1834, 1839, 1844, 1849
extrait "palais de l'industrie Universelle 1858"
<<<< Tout démarre avec Frédéric Japy, né en 1749, qui après une expérience en Suisse et au sein de l’usine de Jean-Jacques Jeanneret-Gris (inventeur de machines-outils dont il rachètera les machines) va installer en 1771 un atelier d’horlogerie à Beaucourt.
En 1777, il construit une usine dont la particularité des machines est qu’elles fonctionnent à l’énergie animale produite par un manège de chevaux.
Des 1807, ses trois fils : Fritz , Louis et Pierre vont s'associer à la fabrique.
En 1829, ils vont moderniser l’usine en installant des machines fonctionnant à la vapeur.
En 1850, ils emploient 400 ouvriers répartis dans 5 usines utilisant 4 machines à vapeur, 9 turbines et 6 roues hydrauliques. En multipliant les productions, ils évitent les problèmes de chômage liés à l’activité horlogère. >>>>
extrait de "contrepoint"
LEMARCHAND
<<<< LEMARCHAND Louis-Edouard (1795-1872) , fils de Charles-Joseph et de Radegonde Fouquet, né à Paris le 9 octobre 1795 dans la maison de la rue du Pas-de-la-mule que ses parents habitaient déjà à cette date, avant donc d'y transférer leurs ateliers d'ébénisterie. Il fit d'abord des études d'architecture, considérées comme fort utiles pour la construction des meubles. Mais tenté par la carrière des armes, il les abandonna rapidement pour entrer en 1813 à l'école militaire de Saint-Cyr. Il en sortit pour aller se battre à Ligny et fut décoré sur le champ de bataille même (la croix ne lui fut remise que sous Louis-Philippe). Après Waterloo, admirateur enthousiaste de Napoléon, il remit sa démission au sous-lieutenant du 29e léger ; une petite toile de cette époque, conservée par la famille, le représente en uniforme. Rentré à Paris en 1815, il aida désormais son père ; leur maison d'ébénisterie prit alors un essor nouveau, et son père lui en laissa vite la direction. Il avait en effet une grande confiance en lui et le fit son exécuteur testamentaire. Le 1er avril 1823, il signa des devis des projets de restauration des collections de meubles Boulle appartenant aux collections royales. En 1827, il épousa Pauline Jecker, fille du célèbre fabricant dinstruments d'optique et de mathématiques, qui fut fournisseur de Napoléon Ier. L'année suivant son mariage, il déménagea pour s'installer avec les ateliers dans une maison qu'il venait d'acuérir à deux pas de son ancien logis, 17, rue des Tournelle, appartenant toujours à ses descendants. Il était devenu fournisseur breveté de la Couronne. En 1830 il obtint aussi le titre d'ébéniste du Duc d'Orléans. En 1846, il s'associa avec André Lemoyne puis lui laissa son entreprise et cessa son activité en 1852 ; il mourut en 1872. André Lemoyne et son fils, Henri, furent parmi les quelques ébénistes attitrés de Napoléon III.
Il fabriqua de très nombreux meubles en bois clair et en acajou, dont bon nombre subsistent. Il imita également avec succés, comme d'autres ébénistes, les meubles de BOULLE : deux meubles de ce genre portant sa marque se trouvent au musée de Versailles. Mais une des oeuvres qui lui valut le plus de notoriété fut celle du cercueil d'ébène de Napoléon. Quand, en 1840, la France voulut réaliser le dernier voeu de Napoléon, le gouvernement de Juillet, dont il était le fournisseur, pensa au fidèle soldat de l'Empereur, et lui passa une commande particulièrement prestigieuse : celle d'un cercueil destiné à ramener les cendres du prisonnier de Saint-Hélène. Edouard Lemarchand construisit une véritable oeuvre d'art en ébène. Victor Hugo, voisin de l'ébéniste puisqu'il habitait également près de la Bastille, vint voir le cercueil dans ses ateliers et y consacra quelques pages dans Choses vues. >>>>
LEMOINE ou LEMOYNE
André-Gabriel puis Henry-André
<<<<Marchand de bois des îles 2, quai de Jemmapes, associé à partir de 1846 à Louis-Edouard LEMARCHAND : il lui succéda en 1852 et conserva les ateliers du 17, rue des Tournelles. Il fut fournisseur breveté de Napoléon III. En 1863, il laissa à son fils Henri, qui exerça jusqu'en 1893, date à laquelle il céda l'entreprise à Charles JEANSELME. Il conserva le titre de fournisseur S.M. l'Empereur et sut maintenir son entreprise parmi les premières de Paris.
LINKE
François
<<<<< LINKE François (1855-1946), né en Bohême en 1855 où ses parents étaient cultivateurs ; il commença à treize ans son apprentissage ; quatre ans après il partit faire son tour d'Autriche. Après avoir travaillé deux ans à Vienne, il vint à Paris, à vingt ans. Il apprit le dessin au cours de l'école du soir. Il se maria en 1881, puis fonda la fabrique qu'il conserva jusqu'à sa mort. Il débuta avec un ouvrier et vers 1900 en employait au moins quatre-vingt-dix ; les sculptures étaient l'oeuvre de Léon Messager. Ses ateliers étaient situés au 170, faubourg Saint-Antoine ; après 1900 il adjoignit une succursale, place Vendôme. Après avoir connu une grande vogue vers 1900, sa production diminua vers 1935. Il s'était spécialisé dans la fabrication de meubles style rocaille très outrè qu'il surchargeait de bronzes. Il présenta à l'Exposition universelle de 1900 un bureau de bois de violette et bronze de style Louis XV extravagant pour lequel il obtint une médaille d'or. Il exécuta aussi des copies des meubles du XVIIIème siècle. Toutes ses oeuvres sont d'une grande qualité d'exécution. >>>>>>
MARCOTTE
Léon
<<<<< MARCOTTE Léon (1824-1891), né à Valogne, dans la Manche, le 15 mai 1824. Fils de Pierre-Alexandre MARCOTTE et de Mélanie-Julie RINGUET. Il vint à Paris en 1840 faire des études d'architecture à l'école des Beaux-Arts, où il fut élève de Labrouste. Sa soeur, Marie-Félicité, s'était mariée avec Auguste-Emile LEPRINCE en 1835. L'Histoire ne dit pas si c'est sous l'influence de son beau-frère, qui servait d'acheteur au couple Colles depuis 1840, qu'il décida de s'installer en Amérique en 1847-1848, comme architecte. Vers 1849, il s'associa avec son beau-frère Emile LEPRINCE pour ouvrir un magasin d'ameublement, 347, 4ème Rue, sous la raison sociale Ringuet-Leprince et L. Marcotte Cie. Ringuet-Leprince ne fut jamais "résident" à New-York, mais il semble que c'était lui qui fabriquait les meubles à Paris que Marcotte vendait ensuite dans la boutique de la 4ème Rue.
D'après les documents relatifs à son mariage en 1859, on peut voir que la succursale de Paris 3, rue de la Paix, était jugée moins importante que la maison principale de New-York. Devant l'extension de son entreprise, il a certainement créé un atelier d'ébénisterie afin de ne plus dépendre de Paris ; ceci explique peut-être la différence entre les meubles livrés par les deux beaux-frères et ceux de Marcotte seul. En juillet 1860, l'association avec son beau-frère fut dissoute d'un commun accord et la maison devint Marcotte L. et Cie décoration, manufacture et importation, et fut transférée 158 West 32nd Street. >>>>>>
MASSON PARIS
<<<< MASSON, ébéniste, installé à Versailles, 12 avenue de Versailles, sous la monarchie de juillet. Il a executé plusieurs commandes officielles pour le Grand Trianon, notamment celle de 1846 : console de forme régence assortie de 2 commodes en marqueterie d'ébène et cuivre découpé et gravé... Actuellement conservée au Musée National du Chateau de Versailles et des Trianons. >>>>
MOMBRO
Georges-Marie-Paul-Vital-Bonifacio
<<<<<< MOMBRO Georges-Marie-Paul-Vital-Bonifacio (1774-1841), né à Malte ; il vécut en Angleterre où il servit pendant la Révolution comme sergent dans la compagnie Royale Louis. Il vint s'établir à Paris en 1801 et se maria en 1806 à Versailles avec Marie-Elizabeth IMHOFF. Ils eurent trois enfants dont Georges-Alphonse, ébéniste, à qui il laissa son entreprise vers la fin de sa vie. Dès son installation à Paris, pour se faire connaître il publia un encart dans Annonces, affiches et avis divers : nouvellement arrivé dans cette ville il prévient le publis qu'il racommode les meubles les plus précieux, notamment les anciens meubles connus sous le nom de meubles de Boulle, en ébène, cuivre et écaille.
En 1823, MOMBRO aurait voulu participer aux réparations des meubles de Boulle des grands appartements du Roi. Mais finalement, seuls Jacob, Lemarchand et Morillon-Remond sont mis en compétition pour ces restaurations. A partir de 1832, il se présente comme ébéniste-antiquaire, le côté collectionneur prenant certainement une partie importante de ses magasins. La maison connut une plus grande extension sous le règne de Louis-Philippe, avec son fils ainé qui en assura la direction à partir de 1838. >>>>
MOMBRO
Georges-Alphonse-Bonifacio
<<<<< MOMBRO Georges-Alphonse-Bonifacio (1807-1884), né à Paris le 22 mai 1807, fils ainé du précédent et d'Elise Imhoff. Après avoir travaillé avec son père, celui-ci lui laissa en 1838 la direction de la maison. Sous son impulsion prit un plus grand essor et devint l'une des plus importante de Paris.Il conserva les mêmes spécialités que son père. Il exécuta de nombreux cabinets d'un modèle assez proches, en ébène décorés de plaques de pierres dures. Mais le côté "antiquaire-marchand de curiosités" représentait une grande partie de son activité. Il fréquentait assidûment et achetait beaucoup à l'hôtel des ventes. Outre son fonds de commerce à Paris, il avait une succursale à Londres, 2 Fifth Street, Soho Square.A partir de 1868, il s'installa en tant qu'expert en ameublement et objets d'art. >>>>>>
PASSEMARD FRERES
11, rue Payenne PARIS
<<<< PASSEMARD, Fabricant de siège et de meubles, établit 110, rue Vieille-du-Temple en 1856. Il exerça à partir de 1860 au 11, rue Payenne à Paris. La maison devient PASSEMARD FRERES de 1874 à 1890. >>>>
PEHU - SACHE
11, rue Saint Come à Lyon
<<<Maison Péhu-Saché est répertoriée sur l'Indicateur du Commerce et de l'Industrie à Lyon en 1860.... haute nouveauté en porcelaine et cristaux, cabarets , caves à liqueurs, services de table en tous genres, articles d'art et de fantaisie...>>>
PRETOT
Hippolyte-Edme
<<<<<< PRETOT Hippolyte-Edme (1812-1855), né à Paris ; il épousa Cyrille-Joséphine Leclercq. Il exerça successivement 16, rue de l'Abbaye en 1836, 11bis, rue Saint-Germain des Près en 1841, et à partir de 1846 3 et 5, rue du Harlay. Peu après sa mort, Frédéric Roux racheta son entreprise, qui fut gérée dans l'intervalle par l'ébéniste Bassié. Il participa à l'exposition en 1849, et à l'Exposition de Londres en 1852, où il obtint une médaille de deuxième classe pour ses meubles incrustés.
QUILLET
étiquettée "Foire de LIEPZIG - 2 & 4 Montagne aux Herbes - en face du Passage - QUILLET - Bruxelles"
<<<<<<< La vignette marchande de la veuve Quillet qui possédait donc non seulement un magasin à Bruxelles, mais participait également au Leipziger Messe, un lieu de classe mondiale. L'ancien magasin "Foire de Liepzig" est situé au 2 rue de La Montagne aux Herbes Potagéres. Cet immeuble est référencé au patrimoine depuis 1865. C'est un magasin qui proposait essentiellement des artciles de jeux, necessaire de toillette et écritoire. Aprés 1888, on le retrouve avec sous l'enseigne "Bazar de Lieptig" 40, rue Madeleine.>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
RAINGO FRERES PARIS
<<<<< Répertorié au dictionnaire des horlogers Français " TARDY".
Domocilié Rue Vieille du Temple en 1829 puis Rue de Saintoge de 1840 à 1850 et enfin en 1860 rue du Temples.
Ils explosèrent à Londres en 1862. En 1829 ils firent breveter une sonnerie, des boites de pendules une suppression de l'échappement et un échappement libre . >>>>>>
extrait page 544
RINGUET-LEPRINCE
<<<<< RINGUET-LEPRINCE Auguste-Emile (1801-1886), tapissier et ébéniste, fils dePaul-François-Pierre-Martin Leprince, rentier, et de Jeanne Jarry, qui, devenu veuve en 1824, se remaria en 1831 avec Julien-Daniel-René Ringuet, tapissier et fabricant de meubles. En 1835, il se maria avec Marie-Félicité Marcotte. A partir de 1831, il devint le collaborateur, puis l'associé, de son beau-père. L'entreprise avait pour raison sociale Ringuet Père et Fils, 36, rue Neuve-des-Petits-Champs. Après la mort de son beau-père en 1839, il s'établit sous le nom de Ringuet-Leprince, tapissier-ébéniste du Roi. Il avait également une fabrique, un dépôt de bronze et une miroiterie. Sous son impulsion, la maison prit de l'importance et devint très prospère. A côté de ses activités, il servait aussi d'intermédiaire à un ménage américain, les James Colle ; une abondante correspondance s'établit entre eux de 1840 à 1848, révélant qu'il achetait pour eux des objets d'art, meubles et objets de sa fabrique. C'est probablement par le biais de ses relations avec les Colle, que son beau-frère Marcotte fut incité à aller s'installer en Amérique en 1848. Vers 1849-1850, les deux beaux-frères ouvrirent une boutique à New-York au 347, 4ème Rue, sous la raison sociale Ringuet-Leprince et L. Marcotte et Cie. Ringuet-Leprince exerça à Paris jusqu'en 1853 puis vendit son fonds de commerce à Roudillon. Il vint habiter New-York en 1854-1855, mais ne fut jamais "résident". Il est probable que pendant son séjour outre-Atlantique, il créa ou développa l'atelier d'ébénisterie. Jusqu'à cette époque, l'entreprise parisienne restait la principale, les meubles vendus dans la boutique de la 4ème Rue étant fabriqués à Paris ; ensuite ceux-ci furent certainement exécutés sur place. Sur les meubles parvenus jusqu'à nous, on remarque une différence sensible dans l'exécution entre ceux datant d'avant 1854 et les autres. Ils exercèrent ensemble jusqu'en 1860, puis d'un commun accord leur association fut dissoute, la raison sociale devenant Marcotte L. et Cie. Ils participèrent avec succés à l'Exposition de 1839, puis Ringuet-Leprince, seul, à celles de 1844 et de 1852 à Londres, où il obtint une médaille de deuxième classe. Il participa aussi avec Marcotte à l'Exposition du Crystal Palace de New-York en 1853. >>>>>>
ROUSSEL
Pierre-Michél
<<<< (1743 - 1822 ) , fils du célébre ébèniste Pierre Roussel, il épousa marie -Anne Joseph LEMARCHAND (soeur de l'ébèniste non moins célèbre Charles Joseph Lemarchand).
Il laissa l'atelier paternel à son jeune frère Pierre. >>>>>
ROUX
Frédéric
<<<<< ROUX Frédéric ébéniste - marqueteur, créa une entreprise à Paris en 1839. Il acheta en 1856 la Maison PRETOT 3 et 5 rue du Harlay. En 1879, la rue du Harlay devient rue des Arquebusiers.... Il obtient une médaille d'argent à L'Exposition de l'Union Centrale des Beaux Arts en 1865, il fit l'Exposition Universelle de 1867 et de 1889 ou il obtient des commandes prestigieuses que l'on retrouve au Musée National du Château de Versailles et du Trianon, au Metropolitan Museum of Art, au New York Margaret Woodburry Strong Museum in Rochester.
Il est dit que "Cette maison s'est fait de ce genre de meubles une spécialité dans laquelle on ne lui connait que peu de rivaux"". >>>>>>
SORMANI
Paul
10, rue Charlot PARIS
<<<< SORMANI Paul, né à canzo, royaume lombard vénitien, le 25 octobre 1817. Les marchandises en magasin montraient dejà l'importance du magasin. D'abord spécialisé dans la fabrication de nécessaire et de petits meubles fantaisie. En 1867 l'affaire est transférée 10, rue Charlot, et c'est alors qu'elle prend toute son importance. Sormani exerca jusqu'à sa mort survenue vers 1877. Il participa à l'exposition de 1849 ou il obtint une médaille de bronze, puis à l'esposition Universelle de 1855, où il se voit attribuer une médaille de premiére classe, et à celle de Londres en 1862 où il recoit une deuxiéme médaille ; à l'exposition de 1867, il présenta des petits meubles de fantaisie......>>>> Article pages 581 à 590
SUSSE FRERES
<<<< SUSSE FRERES, exerçaient au 31 place de la Bourse, au coin de la rue Vivienne, entre 1860 et 1876. Spécialisé dans la fabrication de petits meubles, coffrets de fantaisie, fantaisies et nouveautés en ébénisterie. Collection particulière et vente à drouot pour plusieurs ouvrages...>>>>
Article page 592
TAHAN
Fr du Roi à PARIS
<<<< Tahan Jean-Pierre-Alexandre, né à Paris(1813 – 1892). C’est sous son impulsion que la maison Tahan pris une grande extension et devint une des plus célèbre de Paris. Il fut un des ébénistes attitrés de Napoléon III, et continua comme son père à exécuter boites, nécessaires et coffrets ; mais il devint surtout le spécialiste des petits meubles précieux. Il participa à toutes les expositions de 1849 à 1867 ; il obtint une médaille d’argent en 1849, une médaille de seconde classe à Londres en 1852 et la médaille d’or en 1867. En 1865, à l’exposition organisée par l’union centrale des Beaux Arts, il reçut une médaille pour l’ensemble nombreux et variés de son exposition : ébénisterie de luxe, coffrets, encadrements etc….. >>>>
Article page 595
TEXLER
<<<<<< TEXLER ; un meuble dans le genre de Boulle, conservé dans une collection particulière, porte cette estampille.
VEDDER
Jean-Frédéric
<<<<< VEDDER Jean-Frédéric exerça 1, rue du Pas-de-la-Mule de 1842 à 1849. Il était marqueteur, fabricant de meubles, de nécessaires de fantaisie et de curiosités en tous genres. Ilrestaurait les meubles de Boulle, en ébène, bois de rose, cuivre, écaille, porcelaine et bronze. Il participa à l'Exposition de 1844, où il obtint une médaille de bronze, et à celle de 1849 où il obtint une médaille d'argent. >>>>>
VEDDER
E.
<<<<<< VEDDER E., marqueteur, fabricant de meubles, antiques et modernes, successeur de J. VEDDER. Il était spécialisé dans la fabrication des petits meubles de fantaisie et corbeilles de mariage, et aussi dans les meubles genre Boulle, en bois de rose et d'ébène incrustés de cuivre, écaille, porcelaine et bronze. Etabli 3, rue du Pas-de-la-Mule à partir de 1852, au 87, Boulevard Beaumarchais en 1859, et 68, rue Saint-Sabin entre 1870 et 1876. >>>>>
VERVELLE
Ainé, Alexandre-Louis
<<<< Né en 1800 à PARIS et décédé en 1856. Un des bons ébénistes de cette époque. La maison Vervelle fut fondée par son père, Jean-François, en 1804. Sa spécialité était les petits meubles et les boites et coffrets les plus divers, les tapisseries (son premier métier était tapissier).Sa première affaire était au 1, rue Neuve Montmorency, puis au 11 et au 14 rue Feydeau en 1825. Il compta en 1840 près d'une centaine d'ouvriers. Il réalisa alors des meubles de fantaisie, des corbeilles de mariage, des caves à liqueur, des trousses et nécessaires de voyage. En 1830, il publia le bulletin du magasin des nouveautés, contenant la nomenclature de tous les petits objets qu'il fabriquait. La maison VERVELLE était alors solidement établie, elle savait fabriquer des objets de grande qualité à des prix raisonnables. Entre ses mains, l'ébène, l'écaille, le bois de rose, le palissandre, se plient aux formes les plus capricieuses et les plus originales. Le cuivre, l'ivoire, la nacre, s'incrustent en dessins du plus heureux effet. Il participa aux expositions de 1827, 1844 et 1855, ou il remporta des prix honorifiques. Une signature de qualité, surtout après 1835 >>>>
J.C VICKERY
REGENT STW
Célébre papeterie anglaise du XIX siécle.
L'un des plus importants détaillants d'objets de collection , JC Vickery fut une entreprise prospère pendant plus de 40 ans, laissant derrière lui un héritage d'antiquités convoitées par les collectionneurs aujourd'hui.
L'entreprise a été fondée par John Collard Vickery, qui est né en 1855 et, avec son associé de l'époque, Arthur Thomas Hobbs, racheta l'entreprise de William Griggs, établie en 1890, au 183 Regent Street, un papetier bien connu. et libraire. En plus de continuer à vendre de la papeterie, l'entreprise a également élargi ses activités pour inclure des bijoux et des articles en or et en argent.
VR Patent
serrures poinçonnées du brevet anglais
Victoria Rex 1831/1901
L. WINTERNIIZ
<<<<Winterniiz Léopold, ébéniste-marqueteur ; il exécutait des meubles de Boulle, de Bois de Rose, des petits ouvrages de fantaisie et des objets de curiosité ; établi 72,rue Vieille du Temple en 1844, il transféra son atelier 28, rue Chapon en 1850, au 30 en 1853, et au 31, rue de la Cerisaie en 1859. Il fit faillite le 1er décmbre 1859 ; son actif était de 9010 F et son passif de 22040F. Mais il obtient néanmoins son concordat le mois suivant.... >>>>
WEDEKING
3 passage Saint Pierre à Paris
ZIMBERG
15, Rue Anc. Comédie / 53, Pas Panoramas - PARIS
<<<< Le passage des Panoramas est le plus ancien passage couvert parisien. Il fut ouvert au public en 1799. Il est situé entre la Bourse et l’Opéra. A l’époque, l’idée de la construction de ce passage a été inspiré des gravures orientales représentants les souks. Pour permettre aux parisiens de se promener. Plus tard, vers 1830, l’architecte J- L Victor Grisart entreprendra des travaux de rénovation ainsi que la création de ramifications constituées par les galeries Saint-Marc, des Variétés, de la Bourse, Feydeau et Montmartre. C'est donc à cette époque que de nombreux créateurs d'accessoire en tablerie s'y sont installés, dont ZIMBERG.
De nos jours, au n°47 la boutique du graveur Stern, existant depuis 1840 avec ses boiseries d'époque et son mobilier ancien, au n57, l'Arbre à Cannelle, salon de thé où vous pourrez venir admirer le décor typiquement Napoléon III... >>>>